Catherine Capitaine | Diffusion harmonieuse de lumière
La Lumière Grandeur Nature
Comme elle-même l’a si souvent fait. En voyageant, en s’installant sur des îles, qu’elles s’appellent Bréhat ou Saint Louis au Sénégal.
En changeant de matériau, d’outils et de terrain de jeu aussi.

L’harmonie avant tout
En appliquant ses calculs, elle s’attaque à l’injustesse, aux dissonances. C’est dans la nature, dans ses lectures et dans les tableaux de maître qu’elle apprend. L’unité, elle la voyait déjà, petite, dans les grandes sculptures en pierre du 18ème siècle des fontaines dans lesquelles elle se baignait.
Aujourd’hui, en créant ses lampes de papier, ce sont nos leds excessives, « dangereuses pour nos yeux », qu’elle combat. Elle a compris la diffusion harmonieuse de la lumière.
« Sans structure, rien ne tient »
Une technicienne
Une technicienne
Le mot est là : volume. C’est sûrement celui qui a piqué Catherine.
L’arrivée du papier dans ses mains est « difficilement explicable, comme toute démarche créatrice ». Mais il est arrivé. Et la machine Capitaine s’est mise en marche. La réflexion sur le tracé, la structure, la construction a commencé. Et puis les tests, les découvertes, les pliages, les calculs, le recours à la géométrie et ce qui assure la tenue de son oeuvre.
S’alléger avec le temps
Pour elle, travailler le papier, « c’est presque un amusement ». Une technique de méditation aussi, « ça me détend ». « C’est bon pour l’esprit de plier du papier », disent les japonais.
Pour méditer, Catherine prend des photos, chaque jour. Comme pour tenir son journal, « c’est une façon de me nourrir ».
Aller au delà de la forme
Finalement, c’est ce qu’elle a toujours fait, elle crée pour partager et insuffler quelque chose.
On imagine déjà un décor monumental sur scène. On visualise aussi une version plus intime, plus discrète, sur nos murs, nos plafonds ou posé sur un meuble. Parce que Catherine a pensé à tout : « Ce que je voulais, c’est un objet qui puisse se poser horizontalement, verticalement ou au plafond. Avec une même structure, sans avoir à changer le pied. »
« On évolue avec son support »
Elle réfléchit à la broderie, elle a même déjà rencontré la brodeuse sur grande échelle. Ce seront des motifs en fil doré, sûrement. Elle essaiera…
Aujourd’hui, vous ne la trouverez sur aucun réseau social. Corner Art a la primeur de son univers, de l’expression de ce sur quoi elle s’appuie : l’unité en toute chose, la quête d’harmonie, la liberté de la vie d’artiste – ou d’artisan, « peu importe ». L’important, c’est de créer. C’est la vie.
Pour méditer, Catherine prend des photos, chaque jour. Comme pour tenir son journal, « c’est une façon de me nourrir ».