J+1 Après Maison&Objet | Natalie Sanzache

J+1 Une matière. Une pièce. Et après ?

5, c’est suffisamment peu pour bien faire les choses.
C’est un chiffre petit et sûr qui donne envie d’aller bien plus loin en 2020.
C’est un joli chiffre pour une sélection audacieuse à chouchouter.
5 des talents Corner Art exposaient à Maison&Objet.
Plutôt que vite, faisons bien. Vraiment bien !
Assurons-nous d’être là pour les Talents et, comme eux, prenons le temps de comprendre et d’apprendre. Soyons-là pour les accompagner vraiment et avancer pour eux.
Être avec eux lorsqu’ils s’exposent, c’est bien le minimum. Ils sont la matière première de Corner Art, ils composent le socle de notre histoire et, par l’éventail des matières, ils racontent aussi la liberté du créateur français.
En ce début d’année, pour bien avancer, prenons un peu de recul. Arrêtons-nous sur le stand de chacun de nos 5 créateurs pour penser à L’AVENIR.
Comme le fait Maison&Objet pour cette édition anniversaire sur le thème « (RE) GÉNÉRATION ! », posons-nous la question de L’APRÈS.
Natalie Sanzache sur le Salon Maison&Objet 2020
Crédit Photo © Web Vision 360

Premier jour de l’après Maison&Objet de janvier 2020 pour Natalie Sanzache

Chacun, avec sa matière et son œuvre choisie, se souvient de ses premiers pas qui, progressivement, l’ont mené dans les allées du salon. Pour nous, il évoque, en quelques mots, ses envies pour DEMAIN. Comme un avant-goût…

Natalie Sanzache sur le Salon Maison&Objet 2020
Natalie Sanzache sur le Salon Maison&Objet 2020
Crédit Photo © Web Vision 360
Son envie première, c’était de travailler sur la lumière. Pour ça, « il fallait trouver une matière ». Et une matière vivante !
Elle a cherché, s’est renseigné sur les compositions et a testé des recettes. « Je ne voulais surtout pas être tributaire d’une matière qui serait déjà toute faite. »
Sans aucune résine, elle créé sa propre recette à base de plâtre et de béton. Elle rend le béton beau et poétique, s’assurant bien de l’associer à « la fragilité de l’oeuf » pour la forme. Parfait détournement de la matière.

Ce sont ensuite ses patines qui apportent à la matière ses cassures, ses fissures : « Les aléas de la vie ».

Sur son stand, la Planète bleue.

Pour la suite, Natalie se laissera guider : « Comme mon béton est vivant, il m’emmènera là où il voudra ».

écrit par Anne-Charlotte Caulliez