J+5 Après Maison&Objet | Véronique Joly-Corbin
Une matière. Une pièce. Et après ?
Sur un salon, on trouve autant de stands que de raisons et de façons de faire.
C’est aussi ce qui fait l’éclat singulier de l’art « Fait en France ».
Ici, la matière est un support. Viennent ensuite les mots et les images dessinées, les oxydes métalliques et les cuissons.
Cinquième jour de l’après Maison & Objet 2020 pour Véronique Joly-Corbin
L’artiste-peintre anime la porcelaine de compositions d’images et de mots d’esprit.
Un ton malicieux et des choix documentés viennent secouer l’assiette en porcelaine et son côté désuet. La matière porte déjà l’histoire et l’image d’un certain prestige de la France.
À cette idée « d’héritage esthétique », Véronique ajoute celle du voyage dans le temps qu’est la peinture sur porcelaine. De cette imagerie, la peintre s’amuse.
En insistant sur le noir et blanc et les pièces uniques, elle apporte un petit air « rétro » à ses récits.
Pour chaque histoire, elle tisse un fil, de couleurs cette fois. Sorte de touche finale pour une oeuvre toujours judicieusement construite.
C’est autour d’un thème, d’une anecdote ou d’un mot qu’elle s’applique à construire un univers tout entier.
Ses créations peuvent se poser au mur, personnaliser une crédence ou même rester un contenant en cuisine.
Cette fois, c’est une Histoire sur socle. Le mur ne la portera pas, elle est posée.
Ses objets de porcelaine sont désormais soutenus – et même portés – par les socles résistants d’un ferronnier d’art.
C’est le sens de l’histoire des créations de Véronique Joly-Corbin : à l’avenir, elle multipliera les collaborations.
De quoi écrire encore et encore l’histoire en bleu-blanc-rouge de l’excellence française.